Comme on pouvait malheureusement s’y attendre, la Fox dévore ses enfants avec cet infâme gloubiboulga qui outre Alien et Predator, mélange à peu près tout et n’importe quoi de Stargate à La Momie en passant par Jurassic Park, pour obtenir au final une toute petite série B d’une effroyable pauvreté.
Très sûr de lui, le héros n'hésite pas à lancer "Je crois que tout ça à un sens" et il est bien le seul à le penser. Les dialogues sont en effet à hurler, les acteurs itou, en particulier la Ripley de service qui arbore un superbe visage en bois. Les liens avec les précédents Alien sont tellement inexistants qu'il a fallu parachuter Bishop Weyland incarné par un Lance Henriksen momifié et totalement inutile dans un scénario indigent qui semble avoir été écrit par dix personnes différentes qui ne se sont jamais rencontrées. Le meilleur étant "l'astuce" des fresques qui expliquent tout, immédiatement décryptées par un héros décidément épatant qui devine que le décor change de forme toutes les dix minutes. A ce stade ce n’est plus de la déduction scientifique c'est de la voyance.
Côté look, si l'on fait abstraction des images 3d, on se retrouve avec un téléfilm où les protagonistes évoluent dans de simples couloirs comme n'importe quel Carnosaure à 2$. Le décor intérieur du vaisseau Predator est quant à lui parfaitement grotesque, difficile de faire moins fonctionnel. Où comment faire comme si Alien n'avait jamais existé, un comble. Une mention pour les oeufs sur tapis roulant façon Les Temps Modernes, merci Charlot.
La poursuite finale avec la reine Alien fait très légèrement décoller le film mais conforte l'idée selon laquelle l’aspect de la créature n'a rien de très "Gigerien". Elle est même plutôt ridicule avec ses petites pattes grêles. Idem pour les Predators qui ne ressemblent à rien sans leur masque, vague croisement entre une araignée de mer et un bouledogue.
Je préfère ne pas m'étendre sur les matches de catch entre les 2 bestioles qui achèvent définitivement le film et le spectateur.
1 commentaires:
J'avoue avoir été une victime consentante de cette escroquerie - shame on me
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